Flic flac, tip tap, floc floc … Mais que faudrait-il faire pour entendre la pluie tambouriner aux fenêtres, dégouliner des toitures, ruisseler sur les chemins, goutter dans les sous-bois … Chanter, danser ? En d’autres lieux, des peuples appellent la pluie…
Aller chercher ailleurs d’hypothétiques surprises. Participer au grand ballet des avions autour de la planète, polluer l’espace et imposer sa présence en terre inconnue. Se retrouver sous des latitudes éloignées et effleurer une terre, un ciel, une végétation, une culture différents des nôtres. Pour seulement « apercevoir » des hommes, des femmes, des enfants dans leur environnement
Moi je n’aime pas l’automne. Je n’aime pas voir rougir les feuilles. Je n’aime pas voir venir le froid. Je n’aime pas sentir mourir les choses. Et vous ? Mots de saison
Un week end de septembre à Perpignan : beau temps, belle ville, beaux monuments (même la gare…) ! Visa pour l’image se terminait le dimanche, j’étais venue pour voir des photos chocs… L’émotion et la colère étaient réelles, impossible de rester impassible devant toute la misère du monde. Mais comment ne pas se sentir voyeur
Depuis que les enfants vont à l’école, combien tristes sont les jours de septembre. Ou d’octobre, mais c’était il y a longtemps. Ce matin, les tout petits sont mis à l’épreuve du groupe. Le cœur tape fort dans leur poitrine, ils serrent la main de papa ou de maman un peu plus que les autres
Allongés sur les galets, accroupis, agenouillés, visages tournés vers le soleil, sortant de l’eau ou y plongeant pour un baptême involontaire, les corps s’exposent sans pudeur. La sueur et l’eau glissent sur leur peau. Les femmes assises jambes écartées comme pour accoucher, ici plus qu’ailleurs couvent leur enfant. Lui pleure, crie comme au premier instant.