La pierre réunit dans ce jaune acide les couleurs matérielles du temps. Sur son angle fort s'est un jour heurtée la volonté des hommes qui l'ont dressée.
Les champs élimés ont pour ornement de pauvres gerbiers sans clarté Les animaux des forêts crient, chevreuils dans leurs ramures apeurés par la naissance du jour Les tourmentes et le froid noir brûlent les landes dès le soleil évanoui Le paysage a enfilé une brassière de gel c’est l’hiver végétal pris au piège des mottes
Je progressais dans les couloirs des écuries quand un palefrenier nouvellement embauché me dit « Fœtus abscons, remonte le couloir de ta création et imagine une autre issue ». Dépité, je retournai sur mes pas et me retrouvai à l’entrée du gynécée. Les coryphées me hélèrent pour m’expliquer leur non désir de procréation assistée. Je fus mis
Les géants des pays froids se sont endormis aux voix des trolls, ils ne poussent plus au delà de la jetée la sandale de bronze. On les retrouve près de Aase moribonde se reposer loin des marées.
Anorexique en sage anorak bleu, nuits après jours tu nouais tes frayeurs en écharpe. Tes jupes plissées ont froissé ma jeunesse, mes envies se sont perdues dans tes veilles. Tu arrêtais la radio pour empêcher les mots d’exploser. Dans ta cellule triste, tu as démodé toutes mes chansons.