Catégorie : Humeur

Eh, toi !

Eh, toi ! Là-bas, loin Porté - emporté Balancé de l'aube au Nord Jeté à ton hasard Pourtant ourlé d'embruns de marée Si marqué Que ton visage - tes yeux Je les mire - je les navigue Toi si loin Déporté au-delà de mon cœur Pour un instant - pour toujours Happé par le vent

Mistr’Arles

  ARLES un jour de grand MISTRAL. Les platanes se décomposaient en lambeaux sur les trottoirs, le vent courbait chaque passant vers son but. La solution était l'abri dans une enceinte close, au cœur d'un monument. Comme lavé par ces langues tempêtueuses, le décor d'eau, de ciel et de pierre s'est fondu dans un gris

Herbe bleue et ciel vert

Avant j'allais faire mes prières sur le dos des collines, au long des chemins. Et il y avait toujours un monument de pierres pour entendre ce que j'avais à dire aux herbes bleues, au ciel vert et au vent fluet. Oui, il y avait cela.

Selon mon humeur

L'image est intéressante. Un bout de chemin dans les herbes sèches de l'hiver, prêt à rejoindre le ciel dans une envolée de nuages tourmentés. Tout le midi est là, sa terre de vent, son terroir d'asile de populations venues s'installer à la croisée de ses chemins. A propos d'un village d'ici…  

Et l’histoire se répéta

15 avril 1848Bulletin de la République, texte de George Sand Citoyens, nous n’avons pu passer du régime de la corruption au régime du droit dans un jour, dans une heure. Une heure d’inspiration et d’héroïsme a suffi au peuple pour consacrer le principe de la vérité, mais dix-huit ans de mensonge opposent au régime de

Pierre angulaire

La pierre réunit dans ce jaune acide les couleurs matérielles du temps. Sur son angle fort s'est un jour heurtée la volonté des hommes qui l'ont dressée.