Catégorie : Humeur

Le mal de mots

Ecrire en riant, ricanant, jonglant, se répétant... Ecrire comme on marche, en tâtonnant et rebondissant... Délirer, en rêver éveillé ou endormi... Et, la tête et les mots à l'envers, se délivrer du mal des maux. AG  2012 Pré au clair carré fleuri c'est l'été à ceci près Claire la lune près du ciel étalé sur

Filet d’eau

Perle de nacre, nacre perlée. D'où me vient cette rime ? D'une chanson entendue enfant ? D'un conte oriental ? Je n'en sais vraiment rien ce matin, alors que lentement le jour se lève, que la chaleur monte, douce et cotonneuse. Des parfums,  peut être, me reviennent avec cette évocation, voisins de celui des fleurs

Citations

Hector Bianciotti - Comme la trace de l'oiseau dans l'air (1999) "Était-il vieux, ce jour des au revoir, lorsque je quittai le pays, jadis, certain que ce serait pour toujours, ne l'avouant pas. Pour la première fois, devant l'un de ses enfants, elle avait éclaté en sanglots. J'étais revenu sur mes pas et, aussi pour

Depuis tout ce temps où elle croyait savoir

Elle est un peu muette publiquement absente peu concernée lointaine figée de naissance Et puis vient une ride au coin des lèvres entre les sourcils clairsemés d'absence Et le passant l'ami l'enfant pressentent une noirceur une profonde froideur peut être de l'indifférence un excès de sérieux un défaut de légèreté de tolérance Leurs yeux la

Au vent

Je regarde le jardin J'entends le vent Je vois les arbres, leurs branches en partance Comme un déchaînement de petites forces un va et vient dansant sur fond bleu Le vent aujourd'hui irise de bleu limpide Pas de plainte triste mais des formes dynamiques frôlant les espaces des oiseaux qui ce matin racontent la journée

Créer, imiter, créer….

"Il ne faut imiter que ce que l'on veut créer" (Georges Braque, Le jour et la nuit)... Encore faut-il vouloir, pouvoir créer. Il m'arrive chaque jour - ou presque - de me mettre en situation de faire quelque chose de mes mains ou de tenter de tirer de ma tête une réflexion. Cette recherche est

Journal d’hiver

2 janvier ... Qu'il file vite cet hiver, simple fétu dans le vent ! Et qu'il est lourd en même temps. Lourd de bascule d'un parent, de la santé à la maladie. Le temps semble près de s'arrêter, les cellules épuisées incapables de se renouveler, le regard à peine reconnaissable, les jambes à l'arrêt. Le

Qu’y puis-je ?

Je suis d'ici non d'ailleurs pas encore d'au-delà Etre là sans aimer ici Celui qui me parle de ce pays ne me séduit pas Rien ne peut m'y accorder que mes pas et quelques souvenirs Rien ne m'y ressemble que le ciel gris ou bleu chaud ou glaçant des matins d'enfant Ce pays là ne