Catégorie : Ecrits courts

« L’homme lucide » dans la revue Cabaret

L'homme marche sur une route d'été, long ruban sinuant entre les blés mûrs. Seuls obstacles au déroulé du paysage plat, les poteaux en bois du téléphone et les pylônes électriques. Un arbre, peut être au loin ? Forme sombre, évaporée en son sommet... Il marche sur la route et sous la canicule. Il a noué

Immobilité de l’instant

En avril, comme les années précédentes, elle avait repris ses habitudes sur le chemin des reconnaissances. Elle appelait ainsi ses flâneries dans le quartier autour du bureau où elle passait ses journées. Des pensées désordonnées lui venaient lorsqu'elle traversait les lotissements où étaient bâties ces petites maisons inconfortables et indécises que les années soixante-dix avaient

B & B… bébé

Je pense au sommeil du bébé. Le premier sommeil mêlé de vie bien avant la naissance, dans cette couveuse maternelle et cotonneuse. Le bébé immergé dans le liquide vital, à la fois nourri, bercé, distrait et endormi. Une image de lente évolution, de bienfaits réciproques entre la mère hébergeuse et l'enfant gîté. Le sommeil du

Journal d’hiver

5 octobre ... pluie hier, passée ce matin ... le soleil au réveil pour donner l'élan ... paresse, petites envies, courses inutiles, retour bredouille ... escapade lointaine ajournée en attendant des jours secs et sans vent ... et revoir les ailleurs 21 octobre ... rêve ... toute une (ma ?) famille en route, en exil

« J’en rêve » ou « J’ai mal dormi »

Je ne dors plus la nuit depuis que j’écris des histoires courtes. Ou plutôt, j’écris des histoires courtes depuis que je ne dors plus la nuit. Enfin, je ne sais plus très bien… Mais pourquoi la nuit ? Eh bien c’est comme ça. Tenez, Sand par exemple, elle passait ses nuits devant son encrier, ses cigares

Furoshiki

Pourquoi ai-je pensé hier soir aux premiers et derniers enveloppements de l'être humain : le bébé emmailloté de toile fine à la naissance et le corps sans vie de l'homme glissé dans une pièce de linge blanc, un linceul... Parce que le hasard venait de me montrer ces deux événements : la vie et rien

Revue FPM 26

La revue Festival Permanent des Mots publie dans son numéro 26 mon texte La mémoire couleur. A lire en page 32 de la revue

Revue FPM 24

VILVILLAGE et MELANCOVILLE, deux textes parus dans la revue Festival Permanent des Mots n° 24. Les textes... à lire Site de la revue