Le pinceau et les couleurs sont rangés dans le pot devant moi, pourtant rien n’est figé. Dans la tasse pleine infuse un liquide d’ombres et de fumée grise. Un dessin s’y fixe, mes yeux le décomposent comme une image au négatoscope. Et je me reconnais dans le verre d’eau délavée.
Un son aigu me poursuit, c’est le silence pourtant qui sonne dans l’interstice de mes osselets et du fond de ce pavillon pique claque et corrige le bruit de mes pas sur le sol entre les herbes noires que je fauche la nuit, alourdie d’un poids rouge et blanc
Je m’entortille en voulant me démêler me mêler au hasard d’un dédale solide et vécu qui m’embrume et m’ennuie au jour le jour dans une bousculade qui me démet de tous mes membres roués et décollés de moi posés là à côté pauvres prolongements vertigineux et si je me hissais vers ce sourire qui me