La neige tombe du toit et la poudreuse me farde les joues
Sur le chemin le froid crisse et gémit
Les arbres les beaux arbres encore endormis
quelle couleur ont ils eue un jour ici
Le regard figé par ce liquide au fond des yeux
un jour plus tard s’illuminera encore
Le temps si court courra alors vers nous
avec un redoux un relent de gulfstream
*
Le quai est allongé sur le dos des glaçons
Les bateaux y sont lovés
confinés dans leur matière rouillée
Un courant d’air froid agite un fanion
décoloré
une lueur au loin un souvenir de soleil
accroche mon œil là pendant un instant
Et le vent agite des points devant mon visage glacé
kaléidoscope en mouvement sur les façades des immeubles
Ce sont des flocons légers ténus et virevoltants
qui vont pourtant pénétrer
jusqu’au plus profond de mes membres
Ça fait du bien à l’âme de te lire…
Le regard que tu portes sur les choses réchauffe le cœur. Merci pour ces jolis mots et la qualité du temps passé à les savourer !
Et pourtant il fait un peu frisquet dans ces deux textes là, n’est ce pas ? On a beau dire qu’on écrit pour soi, les avis extérieurs, on prend… Merci d’avoir aimé lire ces mots !