Existes-tu au jour
aux heures de nuit
de ta gorge à tes membres
des pleurs de pluie
aux arches des près ?
Existes-tu froissée
au vent au chant
des feuilles rafraîchies
et aux ombres changées ?
Existes-tu comme moi
amère fleur déflorée
feuillage fané ?
Existes-tu
et vivras-tu
la dernière journée
la dernière nuit
du dernier souffle ?