Dans la houle d’été
la fumée
de la fournaise
A la chaleur âcre
des pins en feu
mes pensées divaguent
Eté précoce
Des pluies de sable
pour offrande
Nuit et jour
se succèdent
sans frissons
Routes écrasées
Passants éblouis
d’un soleil lourd
Blés mûrs
le long des routes
grises et fumantes
Aux carrefours brûlants
Des pensées
échauffées et apeurées
L’eau perle
au front
Absente des sources