Au plus loin du centre au cœur d'un autre lieu infime surprise dérisoire découverte Quand l'habitude du proche s'en est allée qu'elle m'a fait faux bond s'est volatilisée comme le simple souffle de fraîcheur le matin devant ma bouche encore chaude des nuits douces De ces nuits comme des abris des caresses des réconforts et
Combien de livres tombés entre nos mains sont-ils capables de nous captiver ? Cette question, je me la pose parfois en inspectant mes rayonnages. Et je me rends compte qu'ils sont assez souvent le cadeau pertinent que des personnes bienveillantes et à l'écoute de mes goûts, de mes penchants ont su dénicher et m'offrir !
Un ruisseau de cailloux gris serpente entre les arbres secs, pourtant le chemin cahote vers des lumières. Quand les ombres bleues se dressent, alors le froid entre dans nos têtes. C'est le souvenir que nous respirons, sur la terre fumante, dans l'odeur de truffe et de vent. AG - 2016 "Contente toi de baigner tes
C'est l'humeur du moment : créer des univers miniatures, leur donner des noms, s'en inspirer pour un essai de poésie : c'est l'atout du collage papier. A partir de vieux magazines le plus souvent, sur des supports variés, dans différents formats ...
C'était une maison de chaux, presque troglodyte. A l'intérieur, sur ses murs blanchis, une peinture rouge dessinait des mains. Elles formaient une guirlande qui enserrait les pièces, les reliaient les unes avec les autres, courant de bas en haut. Et de chaque doigt naissaient d'autres mains. Cette image rappelait les peintures et dessins de Cocteau
Autrefois on vibrait Sur une voix une parole C'étaient celles d'un père d'une mère qui remplissaient tout l'espace Les jeunes les vieux s'entendent-ils encore... Les sons les paroles ne tambourinent plus sur les mêmes peaux tendues des mêmes tambours L'amour a changé de son ne vibre plus aux mêmes contacts
Les hommes sont amers comme le goût de leurs erreurs Ils s'attirent s'aiment se détestent se lamentent Fous comme des oiseaux affolés par le halo aveuglant ils cognent et tapent contre leur raison envolée Le jour la nuit les hommes vivent de rêve en rêve – perdus pour leurs illusions
Existes-tu au jour aux heures de nuit de ta gorge à tes membres des pleurs de pluie aux arches des près ? Existes-tu froissée au vent au chant des feuilles rafraîchies et aux ombres changées ? Existes-tu comme moi amère fleur déflorée feuillage fané ? Existes-tu et vivras-tu la dernière journée la dernière nuit du